Effets miroirs dans les relations parents enfants : En quoi la Pédagogie Neuro-Visuelle représente un outil efficace pour retrouver une relation parents enfants harmonieuse ?

Publié le 26 août 2025 à 15:31

 

Très souvent, sans même en avoir conscience, nous attendons de notre enfant qu’il se comporte différemment, notamment qu’il apprenne à mieux gérer ses émotions. Mais avons-nous pris le temps de nous interroger sur les raisons de son comportement ? Plus précisément, quel rôle avons-nous joué, en tant que parents, dans ses réactions ?
Parmi les nombreux facteurs qui influencent leur développement, l’effet miroir entre les parents et leurs enfants joue un rôle fondamental.

A travers cet article découvrez :
- Ce qu’est l’effet miroir
- Le rôle des neurones miroirs
- L’importance de la vision dans les processus d’apprentissages
- Les dysfonctionnements que cela peut provoquer
- Comment réguler notre système nerveux grâce à la Pédagogie Neuro-visuelle ?

 Et le témoignage des parents de Cyndie (9 ans) que j’accompagne depuis plus d'un an ainsi que ses parents.

 

Mais qu’est-ce que l'effet miroir ?

L’effet miroir désigne un phénomène psychologique par lequel un individu reflète inconsciemment le comportement, les émotions ou les attitudes d’une autre personne.

Chez les enfants, cela se traduit souvent par l’imitation des comportements parentaux, aussi bien les actions que les réactions émotionnelles.

Autrement dit, l’enfant apprend en observant, et ses parents deviennent ses premiers modèles. Ce que l’adulte vit, exprime ou réprime, l’enfant le capte et l’intègre, parfois sans qu’aucun mot ne soit prononcé.

Un apprentissage par l’exemple

Les jeunes enfants sont comme des éponges émotionnelles : ils absorbent tout. Avant même de comprendre les mots, ils perçoivent le ton, les gestes, les mimiques, et surtout l’harmonie ou le stress dans l’environnement familial.
Par exemple :
· Un parent qui crie souvent verra peut-être son enfant réagir par des cris dans des situations similaires.
· Un parent qui gère les conflits avec calme et respect transmettra, souvent sans le savoir, cette capacité à son enfant.
· Un parent anxieux, même s’il tente de le dissimuler, peut éveiller chez l’enfant un sentiment d’insécurité ou d’hypervigilance.
Et parfois ces fonctionnements sont transmis inconsciemment depuis plusieurs générations.

Ce mécanisme est naturel et essentiel à l’apprentissage. Il souligne que l’éducation passe d’abord par le "faire" avant le "dire".

Les comportements comme signaux

 

Lorsque le comportement d’un enfant devient compliqué, parmi les différentes tentatives pour comprendre ce comportement, il peut être déjà utile de se poser une question simple :"Que m’indique mon enfant à travers ce comportement ?"

il ne s’agit pas ici de culpabiliser, car si nous sommes, bien inconsciemment, à l’origine de ces comportements, c’est que nous même avons  “hérité” du mode de fonctionnement de nos propres parents..

Cette réflexion invite à changer de perspective et ne plus percevoir les difficultés de l’enfant comme intrinsèque mais à se questionner sur son propre fonctionnement. Bien souvent l’enfant ne fait qu’exprimer des tensions familiales, un manque d’attention ou parfois un mal-être parental. L’enfant, dans cette logique, ne fait pas que "mal se comporter" : il exprime un déséquilibre qu’il ressent, souvent sans le comprendre lui-même.

Il est donc important de prendre conscience de notre rôle dans le fonctionnement de notre enfant.
Prendre conscience de l’effet miroir n’implique pas d’être un parent parfait mais d’être un parent présent et attentif à soi-même. Le travail sur son propre équilibre émotionnel est une des clés de l’éducation bienveillante. En travaillant sur sa patience, sa gestion du stress ou sa manière de communiquer, on transforme progressivement la qualité du lien avec l’enfant.
L’effet miroir dans la relation parents-enfants est à la fois un défi et une chance. Il met en lumière la force de l’exemple, la puissance du lien affectif, et l’interdépendance émotionnelle qui caractérise les premières années de la vie.
Comprendre ce mécanisme, c’est se donner les moyens d’accompagner l’enfant non seulement dans ce qu’il fait, mais dans ce qu’il devient, en commençant par être soi-même ce qu’on aimerait lui transmettre.

Les neurones miroirs : un rôle essentiel dans le processus d’apprentissage ?

 

Bien que des recherches supplémentaires soient encore nécessaires pour mieux comprendre le fonctionnement des neurones miroirs, la science suggère qu'il s'agit de cellules cérébrales particulières. Ces neurones s'activent non seulement lorsque nous effectuons une action, mais également lorsque nous observons quelqu'un d'autre réaliser cette même action.

Les neurones miroirs jouent un rôle clé dans les processus d'apprentissage, qu'ils soient moteurs ou émotionnels. 

Qu'il s'agisse d'exécuter une action ou de développer des comportements émotionnels, les jeunes enfants sont profondément influencés par le comportement de leurs parents, même lorsque ces actions ou attitudes ne sont que partiellement visibles.

La vision est souvent le déclencheur principal : voir une action (attraper un objet, sourire, lever la main) active ces neurones et aide le cerveau à « comprendre » ce qui se passe. Les détails visuels — la trajectoire, la vitesse, la vue d'ensemble de l'action — influencent la force et la précision de cette activation.
Grâce à cette correspondance vision-action, on peut apprendre par imitation : les enfants, les sportifs ou les musiciens regardent et reproduisent des gestes. Même quand une action est partiellement cachée, le cerveau peut parfois la compléter grâce à des indices visuels et à l’expérience passée.

La vue est l’un des canaux principaux par lesquels les neurones miroirs s’activent. En effet, pour que ces neurones se déclenchent en observant une action, il faut généralement voir cette action de manière claire et cohérente.

Et si la vision est absente ?
Même sans la vue, les neurones miroirs peuvent parfois s’activer à partir d’autres indices sensoriels, comme les sons (entendre quelqu’un mâcher ou marcher) ou le toucher. Toutefois, la vision reste le sens le plus puissant pour déclencher cette réponse chez la majorité des individus.
Notre cerveau est câblé pour apprendre en regardant, ce qui a des implications majeures dans l’éducation, le sport, la psychologie, ou même les interactions sociales du quotidien.

Nos yeux : une porte d’entrée privilégiée pour réguler notre système nerveux

 

Les neurosciences ont révélé que 60 % de l'activité cérébrale est dédiée à la vision. Ce processus mobilise des réseaux neuronaux liés au système émotionnel, hormonal, au sommeil, à l’attention et à la mémoire.
Comme abordé précédemment avec le concept de l'effet miroir et les neurones miroirs, la vision – et plus spécifiquement les zones cérébrales activées dans le système visuel – joue un rôle central dans nos comportements et dans la gestion de nos émotions. Cela peut avoir un impact direct sur notre santé, augmentant le risque d’apparition de troubles fonctionnels : troubles du sommeil, maux de tête, stress, anxiété, hypersensibilité, phobies, dépression, troubles alimentaires, difficultés d’apprentissage, troubles dys (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie), fatigue, ou encore problèmes de concentration, entre autres.


La Pédagogie Neuro-Visuelle joue un rôle essentiel dans l'harmonisation et la régulation du système nerveux.

Il s'agit d'un basé sur l'autorégulation, c'est-à-dire la capacité à mobiliser nos organes sensoriels pour rétablir l'équilibre de notre système nerveux. Cette méthode repose sur l'utilisation d'appareils optiques spécifiques, ainsi que sur des tests et des exercices visuels adaptés.

Pour en savoir sur cette méthode cliquez sur le lien Pédagogie Neuro-Visuelle

Cet entraînement neurosensoriel occulaire, vise à réguler l’activité des centres nerveux qui sont directement reliés à nos yeux ! Cette technique permet une meilleure régulation des émotions, la diminution des problèmes d’attention, d’hyperactivité et d’anxiété. La gestion du stress est ainsi plus ajustée aux diverses situations de la vie quotidienne.Lorsque le processus est engagé, le mécanisme de régulation est pérenne et pour certaines personnes les bienfaits apparaissent dès les premières séances. Dans un premier temps, le bilan PNV (l’évaluation de départ) fait l’état des lieux du fonctionnement nerveux, puis donne la trajectoire à suivre pour le retour à l’équilibre..

Pour en savoir sur cette méthode cliquez sur le lien Pédagogie Neuro-Visuelle 

Témoignage des parents de Cyndie ( 9 ans) 

“On a découvert la Pédagogie Neuro-Visuelle sur Facebook. Cindy était très difficile : colère, timidité, difficultés de concentration, contrôle.. C’est pour cela que nous avons décidé de pratiquer la Pnv pour aider Cyndie à sortir de toutes les difficultés qu’elle rencontrait depuis plusieurs années y compris sur le plan scolaire. Depuis un an et demi la Pédagogie Neuro-Visuelle a beaucoup changé Cyndie. Aujourd’hui Cyndie est libérée des émotions avec beaucoup moins de colère. Son comportement au niveau scolaire est plus adapté, elle s’exprime mieux, elle va beaucoup plus vers les autres, propose beaucoup plus de choses . Elle passe également plus de temps à table avec nous pour partager les repas et moins de temps sur les écrans.
En tant que parents nous avons nous aussi commencé la Pédagogie Neuro-Visuelle qui nous aide beaucoup aussi et qui nous permet aussi de mieux gérer Cyndie, quand elle fait encore des petites colères.”

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