“Chez l’être humain, c’est la conscience qui dirige. Le corps ne fait que suivre”

Publié le 10 août 2025 à 10:03

“ Ils étaient tous condamnés” de Yan Tiberghien

Je tenais à vous faire découvrir ce livre exceptionnel qui relate le parcours inspirant de onze personnes déclarées en fin de vie imminente par la médecine, en raison d’un cancer incurable. Pourtant, dix ans plus tard, elles sont toujours en vie. Peut-être que cette histoire vous donnera, vous aussi, l’envie de plonger dans cette lecture captivante.

Ce livre, rédigé par le Docteur Yann Tiberghien, est le fruit de sa thèse de doctorat. Celle-ci repose sur l'analyse approfondie de 250 dossiers de patients ayant guéri d'un cancer en stade terminal, parmi lesquels 12 cas incontestables ont été retenus.

Ce livre explore le rôle de la médecine conventionnelle et interroge sur l’importance à accorder aux pratiques alternatives.

On y découvre l’histoire d’une chilienne, ancienne prisonnière et torturée sous le régime de Pinochet dans des conditions inimaginable qui a décidé de pardonner ses bourreaux et a ensuite guéri de sa leucémie, mais aussi celle de ce chasseur alpin italien atteint d’un sarcome de la hanche. Non croyant, il accepte pourtant de se rendre à Lourdes où il ressent une révélation. Quelques mois après, contre toute attente, son fémur repousse et son bassin se reconstitue.

Ces deux exemples illustrent l’importance cruciale de l’état émotionnel et psychologique dans le processus de guérison, tout en mettant en avant le pardon comme un outil puissant. Les cas étudiés montrent que la plupart des individus, croyants ou non, ont entrepris un cheminement spirituel. Plutôt que de se demander « Pourquoi moi ? », ils ont choisi de se poser la question « Pourquoi faire ? ». Ils ont accueilli la maladie, non pas comme une fatalité, mais comme une opportunité d’apprentissage et de connaissance de soi.

Se questionner sur le sens de la vie, c’es aussi changer de perspective.

« Il ne s’agit pas d’ajouter des années à la vie mais plutôt de la vie aux années. »

Alexis Carrel, chirurgien, prix Nobel de médecine

Dans son livre le Dr Tiberghien, qui pratique la médecine conventionnelle mais aussi l’homéopathie et l’acupuncture constate que des pratiques alternatives comme la nutrition, le magnétisme ou autres peuvent jouer un rôle essentiel pour favoriser la guérison.

Quant la maladie devient une opportunité de transformation intérieure !

“La maladie est un formidable message qu’il y a lieu de décoder. Elle exige un important travail sur soi, le chemin vers la guérison ne peut pas se limiter à avaler chaque jour des pilules prescrites par le médecin”

Selon lui, une théorie déterminante dans le processus de guérison réside dans l’idée que ces patients ont continué à chercher un sens à leur existence. Ils ont perçu la maladie comme un appel à transformer leur mode de vie, accepté la possibilité de mourir, et opéré un profond changement psychologique. Cette quête de sens et cette métamorphose intérieure auraient alors un impact direct sur leur corps physique.

« La porte du changement s’ouvre de l’intérieur. »

Jacques Chaize

"Et comme il existe plusieurs corps énergétiques en plus du corps physique et que ces corps vibrent à des fréquences différentes, en changeant d’état émotionnel, on peut influencer ces corps subtils, entraînant une cascade énergétique qui guérit finalement le corps physique. Cette hypothèse lie émotion, esprit et matière d’une manière innovante."

Et comment concilier médecine conventionnelle et pratiques alternatives ?

« Le traitement d’une partie du corps ne devrait pas être entrepris sans un

traitement du corps entier. Si le corps et l’esprit sont à traiter, vous devez

commencer par l’esprit. »

Platon

Ce que nous indique le docteur Yan Tiberghien c’est que “La majorité de ces patients a donc quitté la médecine conventionnelle pour s’orienter vers des méthodes de soins alternatives, qu’elles soient fondées sur des théories alimentaires, sur les bienfaits de la prière ou sur un travail d’introspection” et que “Tous attendent que la médecine et les médecins ne nient plus, ne rejettent plus les techniques dites parallèles, auxquelles ils ont recouru, des méthodes qui ont produit des effets et ont participé à leur guérison. Souvent, le monde médical se montre sceptique. Les médecines alternatives sont rejetées en bloc, assimilées à du charlatanisme. Les patients qui y ont recours sont considérés comme des personnes sous influence, incapables de discernement et d’une grande naïveté. Certains médecins, frustrés de ne pouvoir guérir, ont des attitudes destructrices.”

Pour autant “ le point commun des parcours de nos témoins n’est pas d’avoir été soignés et guéris grâce à un traitement alternatif. Tous l’ont affirmé : ces méthodes se sont limitées à jouer le rôle de médium, d’intermédiaire, de support à une démarche d’une tout autre nature qui les a conduits vers la guérison.”

Et vers quel avenir ?

“Le devoir éthique du médecin est – après avoir répondu aux urgences – d’aider le malade à identifier les causes de sa maladie afin de lui permettre de se libérer, c’est-à-dire d’admettre son histoire de vie et de s’extraire du statut de victime. La vraie réponse au cancer est d’apprendre à vivre mieux et à aider à mieux vivre. La personne malade devra prendre intimement conscience de son fonctionnement, et admettre l’entièreté de son être au sein duquel circule la vie, du corps à l’âme et de l’âme au corps.” Yann Tiberghien

 

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