Questions fréquentes – FAQ

Y a-t-il des contre-indications à cette méthode ?

Non, il n’existe pas de contre-indication particulière.
La Pédagogie Neuro-Visuelle (PNV) vise à réguler le système nerveux et à favoriser son retour à un fonctionnement équilibré et naturel.

Cependant, si le dysfonctionnement nerveux a une origine organique (c’est-à-dire liée à un organe qui ne fonctionne pas correctement), la PNV ne constitue pas une solution adaptée.

Il est également préférable d’informer votre praticien si vous êtes actuellement suivi par un professionnel de santé ou un thérapeute, notamment dans le cadre d’un accompagnement psychologique.

Faut-il avoir une bonne vue pour pratiquer ?

Pas nécessairement. La méthode ne repose pas sur la performance visuelle : les yeux servent uniquement de support à un travail global de régulation du système nerveux. Il suffit simplement de pouvoir distinguer les formes utilisées pendant les exercices, conçues pour être facilement visibles.

Pour autant il est nécessaire que les deux yeux soient fonctionnels, car la méthode sollicite la vision binoculaire

Que faire en cas de troubles visuels ?

En cas de gêne ou de doute concernant votre vision, il est recommandé de consulter un professionnel de la vue afin d’effectuer un bilan visuel avant de commencer la pratique

Pourquoi la Pédagogie Neuro-Visuelle a-t-elle été créée et quelles différences avec la Méthode Quertant ?

Les travaux remarquables de Georges Quertant (1894-1964) lui permirent de développer la Culture Psycho-Sensorielle (CPS) ou Méthode Quertant, dont la finalité était le développement optimal du système nerveux par l’intermédiaire des sens et à l’aide d’un ensemble de méthodes objectives. Georges Quertant ne transmit sa méthode qu’à sa fille Marguerite Quertant (1923-2011), et principalement la partie visuelle. Au fil du temps, l’exercice de la CPS dans sa modalité visuelle est devenue la Méthode Quertant.

Hélène van Seters-Husson a fait partie du petit groupe de praticiens formés directement par Marguerite Quertant. Durant plus de 15 ans de pratique, elle a pu développer une compréhension approfondie de la méthode et observer les processus qu’elle peut engendrer chez les personnes qui la pratiquent. Cependant, n’ayant pas trouvé à l’époque de contexte favorable pour permettre le développement de la méthode, l’expérimentation et l’échange entre praticiens, elle créa la Pédagogie Neuro-Visuelle en 2016.

La PNV est fidèle à la Méthode Quertant développée par Georges Quertant et permet le retour à l’équilibre du système nerveux par l’intermédiaire de la vision. Cependant, dans la PNV, une attention particulière est portée à l’intégration de l’outil « pratique » dans le contexte plus large du développement de la personne. La PNV Axis Vision est aujourd’hui un projet qui regroupe une équipe de praticiens dynamiques, en quête constante de perfectionnement, et qui travaillent en collaboration.

La Pédagogie Neuro-Visuelle peut-elle corriger la vue ?

Non. Il est important de rappeler que la Pédagogie Neuro-Visuelle, bien qu’impliquant l’usage des yeux, n’a aucun lien avec les méthodes destinées à corriger la vue. En cas de difficultés visuelles, il est recommandé de consulter un professionnel qualifié (ophtalmologiste, orthoptiste ou optométriste).

Si les liens entre les yeux et les fonctions cognitives ont été démontrés dans différentes pratiques, comme l’EMDR, l’œil n’est ici qu’un outil pratique permettant d’atteindre un objectif global, et non un moyen de correction visuelle.

Les bienfaits de la Pédagogie Neuro-Visuelles durent-ils longtemps ?

Les effets de la Pédagogie Neuro-Visuelle sont généralement durables et solides après un suivi complet. Cela s’explique par la capacité du système nerveux à intégrer et à consolider les habitudes répétées : en pratiquant régulièrement la méthode, vous ancrez des comportements harmonieux qui deviennent naturels. Avec une hygiène de vie adaptée et un respect de soi, le risque de rechute est faible.

Dans de rares cas des évènements de vie importants — tels que blessures à la tête, chocs émotionnels importants, infections graves — peuvent nécessiter une reprise partielle de l’entraînement, mais ces situations restent exceptionnelles.

Ma pratique s’inscrit dans une démarche de bien-être et d’accompagnement personnel.
Elle ne se substitue pas à un traitement médical, à un diagnostic ou à une prise en charge par un professionnel de santé (notamment en orthoptie).
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